
Fumisterie & Analyse
L’analyse de fumée des chaudières permet d’optimiser les capacités des systèmes de chauffage tout en vérifiant la sécurité de son fonctionnement. Cela répond à la mobilisation en faveur de la réduction des consommations d’énergie et des émissions polluantes dans l’atmosphère. L'analyse de fumées est réalisée au moyen d'un analyseur de fumée portable, par aspiration d'un échantillon de fumées et après condensation de la vapeur d'eau. On parle alors d'une "analyse sur gaz sec". Le plus souvent, l'analyse est combinée à une mesure de température des fumées, ce qui permet aussi le calcul du rendement de combustion.
Analyse de fumée
Dans la mesure où le technicien doit informer le client sur le rendement de sa chaudière. Il effectue pour cela une analyse de combustion donnant les informations suivantes, à un instant T : • Taux de CO²,CO et O² • Température des fumées • Rendement de la chaudière en %

Chaudières Traditionnelles
Un brûleur moderne à air pulsé doit assurer en permanence une combustion complète, avec un minimum d'excès d'air. C'est la seule façon d'obtenir les meilleurs rendements de combustion et les émissions les plus faibles. En pratique, des facteurs extérieurs tels que la pression et la température de l'air comburant, le degré d'humidité de l'air, les fluctuations du pouvoir calorifique du combustible ou encore des variations de contre-pression dans la chambre de combustion peuvent modifier la combustion.
Chaudière industrielle : son impact sur l'environnement
Notre souci de l'environnement grandit chaque jour. Nous sommes de plus en plus conscients de la nécessité de le préserver dans l'intérêt de notre santé et de notre qualité de vie. Nous nous devons de relever les défis mondiaux tels que le changement climatique et l'épuisement des ressources naturelles. Il devient fondamental, dans cette optique, de se tourner vers des modes de production et de consommation moins nocifs pour l'environnement. par La mise en place de solutions moins énergivores .
Limiter les émissions polluantes industrielles
Parmi les polluants atmosphériques en ligne de mire dans le cadre du suivi de la qualité de l’air, les oxydes d’azote (ou NOx qui regroupent le monoxyde et le dioxyde d’azote) occupent une des premières places. Et pour cause, ils sont à la fois préjudiciables d’un point sanitaire et environnemental. En effet, ils sont considérés comme des gaz irritants pour le système respiratoire ; ils déclenchent également la formation d’ozone dans les basses couches de l’atmosphère, participent au phénomène de pluies acides (H2O + NO2 donne l’acide nitrique). Avec les grandes chaudières industrielles alimentées par des combustibles comme le fioul lourd sont l’une des principales sources des émissions de NOx. Il est donc crucial de trouver des procédés permettant d’éviter la formation de ces polluants ou de les réduire une fois formés avant le rejet à l’atmosphère. Ne croyez pas que ces industriels polluent honteusement sans rien faire, ils se creusent les méninges, investissent, traquent les molécules indésirables et ils ont à leur disposition plusieurs outils pour y parvenir.
Analyse de fumée
L'analyse de la composition chimique des fumées est réalisée au moyen d'un analyseur de gaz portable ou a poste fixe. Le plus souvent, les mesures sont réalisées par aspiration d'un échantillon de fumées et après condensation de la vapeur d'eau. On parle alors d'une "analyse sur gaz sec". La teneur en H2O peut ensuite être calculée en fonction de la composition chimique du combustible (rapport C/H). Le plus souvent, l'analyse est combinée à une mesure de température des fumées, ce qui permet aussi le calcul du rendement de combustion de l'installation, à condition que les mesures soient réalisées par prélèvement de fumées dans la cheminée et qu'il n'y ai pas d'entrée d'air parasite entre le foyer et le point de prélèvement. Les mesures (volumiques) sont généralement données en % pour les composants principaux CO2, H2O, N2 et O2 tandis qu'elles sont données en ppm (parts par million) pour les composants marginaux CO, NOx, SO2 et H2S. Le CO2 et la vapeur d'eau H2O sont à proprement parlé les produits de la combustion (l'oxydation) du carbone et de l'hydrogène du combustible par l'oxygène de l'air comburant. L'azote provient directement de l'air comburant puisque l'air est composé (principalement) d'azote (79%) et d'oxygène (21%). Cet azote ne fait que traverser la chambre de combustion ou le four considéré. L'oxygène des fumées provient de l'air en excès par rapport à ce qu'il faudrait mettre pour que tout le carbone et l'hydrogène s'oxyde complètement, ni plus ni moins. S'il n'y a ni excès ni défaut d'air, on parle de "combustion stœchiométrique" et il n'y a théoriquement pas d'oxygène résiduel dans les fumées.
